Geneviève Brouillard,
gouverneure du cabinet de campagne 100 millions d’idées
Ça aura pris 30 ans pour que Geneviève Brouillard se l’admette, mais aujourd’hui, elle le dit haut et fort : « je suis banquière de carrière! » Jeune championne provinciale de judo et adepte de sports d’équipe, c’est grâce à une discipline quasi sportive qu’elle a monté les échelons tout au long de sa carrière qui a commencé à l’université.
Elle entame un baccalauréat en marketing à l’Université de Sherbrooke qui la mène à la Banque Royale du Canada. D’abord stagiaire, elle y demeure pendant 25 ans. « J’ai grandi dans cette banque, j’y ai développé mes connaissances, et c’est là que j’ai accédé à des postes de responsabilité axés de plus en plus sur la gestion et le leadership », explique celle qui est aujourd’hui première vice-présidente, Québec et Est de l’Ontario à la Banque Scotia.
Désireuse d’en apprendre toujours plus et d’éventuellement compléter une maîtrise, elle entame un MBA en 1998 à l’UQAM tout en continuant de travailler à temps plein. Malgré un horaire très chargé, par le travail et les nombreux travaux d’équipe, elle garde d’excellents souvenirs de son passage à l’UQAM. « Ce dont je suis la plus fière, c’est d’avoir maintenu la cadence professionnelle tout en réalisant avec succès la maîtrise », se rappelle-t-elle 18 ans après sa graduation.
C’est aussi l’occasion d’ouvrir ses horizons et de découvrir des concepts nouveaux. « Quand je pense à ma maîtrise, un nom me vient en tête immédiatement : Andrée DeSerres. C’était la première à nous parler de responsabilité sociale des entreprises. Elle nous a ouvert les yeux sur la gouvernance et l’environnement, explique Geneviève Brouillard. J’ai l’impression d’avoir été en avance sur mon temps. »
Aujourd’hui, elle choisit de redonner à son alma mater en s’impliquant au sein du cabinet de la campagne majeure 100 millions d’idées. « L’UQAM m’a poussée à me dépasser, à développer une vision à long terme, et m’a aidée dans mon développement professionnel, conclut-elle. À mon tour, je veux l’aider à grandir et qu’on reconnaisse son importance dans la santé économique du Québec. »
Publié le 17 octobre 2019