Pierre Miron,
membre du cabinet de campagne 100 millions d'idées
Il faut se relever les manches et ne pas abandonner, a appris Pierre Miron au tout début de sa carrière. À peine sorti du baccalauréat en informatique de gestion, où il complétait ses cours à temps partiel, il est embauché par une importante entreprise dans le domaine des télécommunications pour travailler sur un grand projet informatique. « Ce premier projet s’est soldé par un échec, se rappelle le gestionnaire qui, malgré son jeune âge, avait prévenu ses patrons de l’échec annoncé. J’ai appris à la dure mon métier, et j’ai été remarqué pour mon courage de dire les vraies choses. »
Avec des associés, il forme ensuite une entreprise de consultation en développement informatique. « C’est là que j’ai fait mes premières armes dans le secteur financier, explique Pierre Miron. On avait mis sur pied le premier système automatisé de trading qui a permis de diminuer le temps de traitement d’une transaction de 30 minutes à moins de 10 secondes. » Cette incursion dans le secteur financier l’incite à demeurer dans le domaine pour le reste de sa carrière.
Sollicité par la Caisse de dépôt et placement pour réorganiser les systèmes informatiques, il y devient ensuite responsable des technologies et des opérations financières, puis chef des opérations. Aujourd’hui vice-président exécutif, technologies de l’information chez iA Groupe financier, celui qui pensait d’abord devenir professeur de mathématiques a décidément troqué sa calculatrice pour les ordinateurs et les équipes.
En effet, c’est quelques jours avant la date d’inscription qu’il choisit l’informatique au lieu des mathématiques. Après trois sessions au baccalauréat en informatique et recherche opérationnelle dans une autre université, il décide de se diriger vers l’UQAM pour compléter son baccalauréat. « Ma formation à l’UQAM était très concrète, très pratique, en plus de me donner beaucoup de flexibilité pour choisir les cours qui rejoignaient mes intérêts. »
Fortement attaché à son université, Pierre Miron s’engage aujourd’hui comme membre du cabinet de la campagne majeure 100 millions d’idées. « Mes parents croyaient en l’éducation et en l’implication sociale. Ils m’ont donné tout ce dont j’avais besoin pour réussir, et aujourd’hui, je me fais un devoir de redonner, conclut-il. Comme l’UQAM est très active dans la société, je n’ai aucun doute que ces 100 millions vont revenir à la société grâce à ses projets de recherches et aux esprits brillants qu’elle va former. »
Publié le 11 mars 2020