Dominique Dionne,
Coprésidente de la campagne 100 millions d’idées
Sans une grande dose de détermination, Dominique Dionne aurait bien pu ne jamais fréquenter l’UQAM. « J’ai choisi l’UQAM, mais elle ne m’a pas choisie, se rappelle-t-elle en riant. J’ai été acceptée partout sauf ici et ça m’a vraiment piquée! » C’est pour la combinaison entre la formation théorique et pratique qu’elle a choisi l’UQAM, et, après avoir plaidé sa cause auprès du doyen, elle a finalement commencé son baccalauréat en communication en 1976. Un choix dont elle se félicite encore aujourd’hui.
Alors qu’elle souhaitait d’abord devenir journaliste, un stage au Service des relations avec la collectivité d’Hydro-Québec la fait basculer vers le monde des affaires publiques. « C’était vraiment avant-gardiste parce qu’on engageait le dialogue avec les parties prenantes. Ça m’a beaucoup interpelée et j’ai décidé de me spécialiser dans ce genre de communications plutôt qu’en journalisme », souligne-t-elle.
À la fin de ses études, son directeur de stage chez Hydro-Québec lui offre son premier emploi, un poste d’agente de communication chez Noranda, une grande entreprise minière et métallurgique. « Toute ma carrière, j’ai fait le même métier : faciliter la communication et le dialogue avec les parties prenantes des organisations où j’ai travaillé », explique-t-elle. Par la suite, qu’elle soit à la barre des stratégies de communication chez Bombardier, à la Caisse de dépôt et placement, chez Investissements PSP, ou impliquée chez Relations publiques sans frontières et à la Fondation Fabienne Colas, c’est sa transparence, son sens de l’écoute et une détermination évidente qui lui ont permis de réussir. « Et une formation et des stages bien encadrés qui m’ont permis de goûter à ce que la vraie vie me réservait », ajoute-t-elle.
Par fierté et parce qu’elle veut aider son université à briller toujours plus fort, elle siège au conseil d’administration de la Fondation de l’UQAM depuis déjà 12 ans, et agit à titre de coprésidente de la campagne majeure 100 millions d’idées. Et quand elle parle de son alma mater, Dominique Dionne le fait avec une passion communicative : « Pour moi, c’est l’université de l’inclusion. On faisait tomber les barrières et accueillait des gens qui n’auraient pas eu accès aux études autrement. Aujourd’hui, je crois qu’on a réussi. »
Son souhait pour la campagne majeure? « Qu’on ait plus de 100 millions d’idées!, s’exclame-t-elle sans hésiter. Grâce à l’UQAM, j’ai été capable de reconnaître les idées brillantes, d’être épatée par celles des autres et de trouver une façon de les faire rayonner. Je lui souhaite de continuer d’être une université qui génère des idées et de la créativité, et de rayonner au maximum! »
Publié le 25 avril 2019