Témoignages de nos donatrices et donateurs

Une bourse qui donne des ailes

Cynthia Philippe,
don planifié

La conseillère en développement durable à l’UQAM est la première boursière de la Fondation à effectuer un don planifié. La jeune femme a choisi de distribuer 100 000 $ sous forme de bourses à des étudiants à la maîtrise en sciences de l’environnement, et 30 000 $ dans le Fonds vert de l’UQAM. « C’est intéressant d’avoir le contrôle sur nos dons, dit-elle. Je tenais vraiment à léguer un montant pour le Fonds vert, parce que ça va permettre à tous de profiter d’un milieu agréable. »

Des paiements abordables

Le don planifié par assurance vie est un moyen fréquemment utilisé par les jeunes donateurs, puisqu’il rapporte beaucoup de dividendes à long terme. De plus, près de la moitié du don est remboursé sous forme de retour d’impôt. Ainsi, pour un investissement total net d’environ 8 000 $, Cynthia Philippe lèguera un impressionnant montant de 130 000 $ à l’UQAM!

Chaque mois, une somme de 40 $ est prélevée automatiquement dans son compte bancaire. « Ces mensualités concordent bien avec mon budget, dit-elle. Si je perds mon emploi, je serai encore en mesure de contribuer. » Elle apprécie la flexibilité du don planifié, de même que la rapidité avec laquelle le processus a été conclu. « En deux mois, tout était fini, souligne-t-elle. J’ai été bien accompagnée, je me sentais en confiance. »

« Trop d’honneur »

Puisque la Fondation de l’UQAM touchera la police uniquement à son décès, Cynthia Philippe n’aura jamais la chance de voir le sourire sur le visage des boursiers qui vont profiter de son don. Elle sait toutefois que les étudiants dans le besoin vont apprécier ce coup de pouce, autant qu’elle a apprécié sa bourse en 1999. « Je ne fais pas ça pour la visibilité ou la reconnaissance », souligne-t-elle.

Par humilité, elle a refusé que le fonds porte son nom. Elle a plutôt choisi de le nommer Fonds Mariana-Germana-Mérillia Clairvil, en hommage à ses deux grands-mères décédées. « Ce sont deux femmes extraordinaires qui valorisaient l’éducation, mais qui n’ont jamais eu la chance de poursuivre leurs études. Lorsque j’ai annoncé à ma grand-mère maternelle que le Fonds porterait son nom, elle m’a répondu : c’est trop d’honneur! C’est à ce moment que j’ai su que j’étais vraiment dans la bonne famille », conclut-elle en riant.

Crédit photo: Nathalie St-Pierre

Publié le 20/10/2015

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