Jean-Philippe Varin,
don planifié
Jean-Philippe Varin (B. A. A. sciences comptables, 2006) est l'un de nos plus jeunes diplômés à consentir un don planifié à la Fondation de l’UQAM. M. Varin a signé un protocole d’entente avec la Fondation dans lequel il s’engage à léguer 70 000 $, à son décès, pour créer un fonds de bourses capitalisé destiné à des étudiants de l’UQAM vivant une situation financière précaire.
C’est en commençant son testament que le comptable a pensé aux étudiants de l’UQAM. « D’abord, rédiger son testament, dit-il, fait partie d’une bonne planification à long terme. Ça permet de décider de ce qui arrivera à notre décès, un peu comme une police d’assurance. » Le trentenaire rassure ceux de son âge – et les autres – qui hésitent à faire leur testament : « Une fois que c'est complété, c'est bon pour longtemps. On n’y pense pas tout le temps. »
Grâce au don de Jean-Philippe, chaque année suivant son décès, deux bourses seront offertes, l’une à une étudiante et l’autre à un étudiant, tous deux inscrits à n’importe quel programme de baccalauréat de l’UQAM. En plus de vivre une situation financière difficile, l’aspirant à la bourse devra faire preuve d’une volonté de terminer ses études. Ce deuxième critère sera évalué en regard des efforts et du succès de l’étudiant à compléter les 30 premiers crédits de son programme.
Actif sur le marché du travail depuis bientôt 10 ans, le jeune homme se rappelle sa vie d’étudiant : « Je manquais beaucoup de temps pour l’étude. Je devais travailler un bon 20 heures par semaine. Ma principale préoccupation est de contribuer à la réussite de certains qui connaissent des difficultés financières. Ma bourse pourra les aider à se consacrer un peu plus à leurs études. J’aimerais que tous aient une chance égale. »
Jean-Philippe Varin a été membre de l’Ordre des comptables généraux accrédités (CGA) du Québec pendant deux ans avant la fusion des trois ordres professionnels en 2012. Désormais comptable professionnel agréé (CPA), il a notamment occupé le poste d’analyste principal des faillites au Bureau du Surintendant des faillites d’Industrie Canada.
Photo: Nathalie St-Pierre
Publié le 27/10/2015