Témoignages de nos donatrices et donateurs

30 ans, maman et philanthrope

Catherine Martin,
don planifié et bourse personnalisée

La jeune mère est un bon exemple qu’il n’y a pas d’âge pour donner. À peine diplômée, elle se questionnait déjà sur comment aider. « J’ai remarqué que la philanthropie est beaucoup moins grande dans les milieux francophones et parfois mal perçue, affirme-t-elle. Il y a aussi une idée préconçue qu’il faut être riche et vieux pour donner. » Ayant l’éducation profondément ancrée dans ses valeurs, la jeune professionnelle a choisi l’UQAM comme cause : « Mon grand-père était professeur de mathématiques et ma mère est devenue enseignante à son tour. L’éducation est valorisée dans notre famille. »

Catherine a opté pour un don planifié qui ne lui demandera pas de débourser de l’argent aujourd’hui : « C’est difficile d’accumuler de l’argent quand on est en début de carrière. Avec le don de 25 000 $ de mon assurance vie, je peux amasser assez d’intérêt pour faire survivre ma bourse pour l’éternité. » 

Impliquée dans sa communauté tout au long de ses études et détentrice d’un bon dossier académique, Catherine n’a jamais pu obtenir une bourse d’études. D’ailleurs, elle a choisi de créer une bourse à son image : « Ma bourse a un profil comme moi. C’est pour un étudiant au baccalauréat en administration qui s’implique dans sa communauté et qui, pour cette raison, n’a pas la cote réglementaire de 3,2. Je veux donner une tape dans le dos à cet étudiant afin qu’il persévère et qu’il continue de faire du bien dans sa communauté. »

Plus encore, Catherine Martin souhaite avoir un impact positif dès maintenant. En plus de son don planifié, elle remettra cet automne une première bourse personnalisée de 1 000 $ à un étudiant répondant au profil.

Crédit photo : Basem Hafez

Publié le 03/11/2015

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