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Un doyen moderne et engagé

Hugo Cyr,
don majeur

Homme de son temps, Hugo Cyr, le doyen de la Faculté de science politique et de droit à l’UQAM, est un grand adepte des réseaux sociaux : « L’université est un lieu de création du savoir, mais aussi de diffusion. Les réseaux sociaux nous permettent de partager les connaissances, de susciter la réflexion et le débat avec des gens de partout dans le monde », explique le fondateur du tout premier blogue juridique au Québec. 

Le dialogue intime noué entre la science politique et le droit, unique à l’UQAM, convainc ce spécialiste du droit constitutionnel d’y devenir professeur en 2002. « Le droit, c’est la concrétisation de la politique. Ces deux outils cruciaux au développement de notre société permettent à l’UQAM d’être engagée dans le monde, d’œuvrer à l’amélioration du sort de toutes et tous », déclare Hugo Cyr. Celui qui a fait ses études de droit à McGill, Yale et l'Université de Montréal est un fervent défenseur de l'UQAM et de sa spécificité : « L’engagement envers le bien commun de notre institution est exceptionnel ! C’est un véhicule d’émancipation extraordinaire ! »

Ce père de trois jeunes enfants estime que le travail des membres du corps professoral ne se limite pas à l’enseignement, à la recherche et aux services à la collectivité dans leur sens strict. C’est aussi avoir la vocation de soutenir les étudiantes et étudiants dans leur projet d’études, à l’instar de l’UQAM, « créée pour rendre le savoir accessible ». Ses valeurs profondes l’ont amené à créer un fonds qui permettra l’attribution de six bourses chaque année, tout au long de son mandat, amorcé en juin 2015. 

Le doyen Cyr a pris cette initiative afin d’attirer à l’UQAM les meilleures étudiantes et les meilleurs étudiants, ces futurs leaders « qui favoriseront la justice sociale et qui adopteront des politiques plus justes à l’image des valeurs de notre Université. » Les personnes à la fois étudiantes et parents en situation de monoparentalité sont aussi visées par ces bourses, ainsi que celles issues des communautés autochtones, inuits ou métis, envers qui « nous avons une dette collective. Et c’est le rôle d’une université d’état comme l’UQAM de poser des gestes favorisant les rapprochements », croit-il.

Déterminé, Hugo Cyr décroche chaque année le téléphone et contacte une à une les personnes admises qui pourraient se mériter une bourse, mais pas encore inscrites à la Faculté de science politique et de droit, pour les inviter à entrer à l’UQAM. Cet exercice permet de renforcer le caractère personnalisé de la Faculté auprès d’elles. « Je démontre qu’il y a une réelle relation de proximité dans notre communauté facultaire et qu’il est possible de discuter avec ses professeures et professeurs, ses personnes chargées de cours, dans un cadre informel, par exemple luncher avec eux » dit-il, fier de faire partie de cette communauté.

Publié le 17/11/2016

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