Isabelle Rouleau,
bourse personnalisée
Spécialiste du cerveau, Isabelle Rouleau s’intéresse à la mémoire et aux lésions cérébrales qui peuvent l’affecter. « Le cerveau, c’est fascinant! », s’exclame cette neuropsychologue et professeure au Département de psychologie. Elle travaille actuellement à éclaircir les effets du vieillissement normal et des pathologies sur la mémoire. « J’essaie d’identifier les premiers signes du développement d’une maladie comme l’Alzheimer sur la mémoire sémantique, explique-t-elle. Ce type de mémoire, la mémoire des connaissances, a moins tendance à être affecté par le vieillissement normal, donc on peut l’utiliser pour faire un diagnostic. »
C’est suite à de nombreuses années d’études qu’Isabelle Rouleau a fait son entrée à l’UQAM en 1992 et a fait avancer la science relative aux mécanismes de la mémoire et aux façons de l’améliorer. Lors de son parcours, elle a reçu plusieurs bourses d’excellence, dont la Bourse de chercheure-boursière clinicienne du Fonds de recherche du Québec en santé. En plus de lui permettre de terminer ses études sans dettes, les bourses lui ont confirmé qu’elle était dans la bonne voie. « Les bourses, ça nous rassure par rapport à notre valeur académique. C’est une preuve que les gens croient en notre capacité à mener à bien notre projet, c’est extrêmement encourageant », souligne-t-elle.
En 2017, elle choisit de créer une bourse personnalisée de 3000 $ pour encourager les étudiantes et étudiants au programme double du doctorat en psychologie à terminer leur thèse. « Je voulais créer une bourse pour les aider à se consacrer à temps plein à leur thèse. C’est un petit coup de pouce, une tape sur l’épaule pour les aider à terminer un doctorat très difficile de 153 crédits », explique la donatrice.
Depuis déjà deux ans, la Bourse Georges-et-Monique-Rouleau contribue à la réussite étudiante et préserve la mémoire des parents d’Isabelle Rouleau à l’UQAM. Décédés il y a quelques années, ils lui ont laissé un héritage qu’elle a souhaité utiliser pour aider des jeunes dans leur parcours académique. « Je pense qu’une bourse d’études correspond bien à ce que mes parents auraient aimé. Quand ils sont assis sur leur petit nuage, ils trouvent que c’est une très bonne idée. »
Publié le 4 juin 2019