Sophia Benabdellah,
bourse personnalisée
Née en France d’un père marocain et d’une mère franco-italienne, Sophia Benabdellah passe son enfance au Maroc jusqu’à l’âge de 18 ans. Amoureuse de la langue française et des grands espaces verts, elle élit domicile au Québec à la fin des années 80 alors qu’elle entame un baccalauréat en marketing/gestion internationale à HEC Montréal.
Depuis près de 10 ans, Sophia agit à titre de coordonnatrice à la Fondation de l’UQAM. Engagée initialement pour la gestion des d’événements, elle ajoute, au cours des années, plusieurs cordes à son arc, dont les communications, les relations avec les donateurs et la promotion. Quand on lui demande ce que l’éducation supérieure représente pour elle, la donatrice n’hésite pas à en faire l’éloge. «Pour moi, l’enseignement universitaire et l’accès à l’éducation sont des vecteurs essentiels au développement et à l’épanouissement d’un individu. Il est primordial qu’une société prône l’éducation», affirme celle qui est plus sensible à la cause depuis qu’elle travaille à la Fondation.
Arrivée à un point de sa vie où elle souhaitait poser un geste concret pour soutenir l’éducation, Sophia a récemment mis sur pied une bourse personnalisée au montant de 1 000 $ qui sera offerte durant cinq ans à un même étudiant inscrit au Service d’accueil et de soutien aux étudiants en situation de handicap pour l’accompagner et l’encourager à poursuivre ses études. «Mes fonctions m’amènent à constater la détresse chez beaucoup d’étudiants. Au fil des ans, j’ai lu des centaines de lettres de remerciements et de témoignages qui me font réaliser que même ici, plusieurs doivent ramer très fort pour y arriver, dit-elle. Les étudiants avec un handicap visible ou non sont contraints de redoubler d’effort et leur situation me touche particulièrement», poursuit Sophia.
Outre la volonté d’avoir un impact positif dans la vie d’un étudiant, la donatrice souhaite, par son action philanthropique, sensibiliser ses enfants à l’importance d’élargir ses horizons en se préoccupant des autres et en les aidant. «Je trouve que la génération de mes enfants est très orientée sur elle-même et je veux que mes filles soient conscientisées à la réalité des gens qui les entourent. Si mon geste peut leur prouver qu’il est possible d’aider sans trop faire de sacrifices, j’en serais très heureuse», conclut celle qui offrira la Bourse Sophia-Benabdellah pour la toute première fois au concours de l’automne 2017.
Publié le 18/07/2016