Yves Lalumière,
bourse personnalisée
« Tu peux devenir un agent de changement qui trace les tendances dans cette industrie créatrice de richesse qu’est le tourisme. Il y a de la place pour plus de leadership. » Ce sont les mots d’Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal, à l’intention des futurs gestionnaires en tourisme. Une relève qu’il considère primordial d’appuyer. « Il est important de former des gestionnaires qui pourront parler de la contribution économique et sociale du tourisme, une industrie trop souvent sous-estimée, mais combien importante pour le Québec. », explique celui qui gravite dans ce milieu depuis plus de 30 ans.
Cet appui à la relève, il s’efforce de le mettre en place par l’entremise de Tourisme Montréal, mais aussi en tant que diplômé du baccalauréat en gestion et intervention touristique à l’UQAM. « Par mon travail, je constate qu’il est important que la relève soit encore plus créative et plus solide en ce qui a trait aux compétences », soutient-il, alors qu’il vient de créer la Bourse Yves-Lalumière en tourisme.
Offerte au baccalauréat en gestion du tourisme et de l’hôtellerie dès l’hiver 2018, cette bourse vise à encourager les étudiants qui travaillent avec acharnement et enregistrent une bonne progression de leurs notes. « Certains arrivent à l’université avec les outils nécessaires déjà en main. D’autres arrivent en voulant construire quelque chose et je souhaite les encourager », explique ce donateur de la Fondation de l’UQAM.
Se rappelant son passage à l’université, Yves Lalumière reconnaît l’audace que représentaient des études en tourisme au début des années 80. « L’UQAM est maintenant un des leaders au Canada en tourisme, mais à ses débuts, le programme n’était pas aussi reconnu. Par contre, comme étudiant, tu sentais que tu contribuais à son essor et que tu façonnais les années à venir », raconte celui qui a ensuite fait sa marque chez Transat et American Express.
Et pour cette relève qui fera bientôt ses premiers pas sur le marché du travail, qu’est-ce qui peut faire la différence selon lui? « Il faut aller au-delà des matières enseignées au baccalauréat. Il faut comprendre son domaine, s’assurer d’avoir la meilleure compréhension des tendances et des innovations qui se dessinent », croit Yves Lalumière en précisant de ne pas oublier les compétences en vente qui demeurent un atout indéniable.
Publié le 20/09/2017