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Philippe Meunier | Coprésident de la campagne 100 millions d'idées

Philippe Meunier,
coprésident de la campagne 100 millions d'idées

Pas découragé pour autant, il est allé réfléchir et s’est posé la question fondamentale : dans quoi es-tu bon? « Un autre domaine où j’étais bon, c’était le dessin. J’ai fait mes recherches et je suis tombé sur la discipline du design, se rappelle Philippe Meunier. J’ai beaucoup travaillé sur mon portfolio, et j’ai appliqué en design graphique à l’UQAM. »

Vu de l’extérieur, c’est pour l’approche moderne de l’UQAM face au design qu’il choisit d’y faire ses études. Mais lors de son premier cours, c’est la révélation : « on était une soixantaine d’étudiants dans la classe, tous des petits Philippe! Je me suis aperçu que j’étais vraiment à la bonne place. »

Au fil des ans, c’est le travail en équipe, le partage d’idées, l’importance de repousser ses limites et de bien travailler des concepts qui le marquent, tout comme les personnes qu’il rencontre et qui forgent son esprit. « C’est Alfred Halassa qui m’a montré l’importance de la sensibilité en création; Frédéric Metz, l’importance des affaires, de la créativité et de l’originalité », affirme Philippe Meunier.

Aujourd’hui, ces concepts sont centraux chez Sid Lee, l’agence de design qu’il a démarrée avec son ami Jean-François Bouchard à sa sortie de l’école. « L’UQAM a un grand rôle à jouer dans la création et dans l’évolution de Sid Lee. Je n’aurais jamais eu l’idée de lancer Sid Lee sans l’UQAM. Et encore aujourd’hui, la culture uqamienne est très forte chez nous. » Grâce à la Bourse Sid Lee, créée en 1996, l’agence recrute des finissants et finissantes en design graphique chaque année. « Ça a vraiment amené une culture de l’énergie et de la jeunesse. La majorité de nos meilleurs créatifs ont une souche uqamienne », explique Philippe Meunier.

Parce qu’il a l’UQAM à cœur, Philippe Meunier s’implique comme coprésident de la campagne 100 millions d’idées. Pour faire rayonner son alma mater, il a eu l’idée de rassembler des diplômées et diplômés d’horizons différents aux réalisations extraordinaires dans le cadre du mouvement des Originaux. « Je voulais leur donner une tribune, afin qu’ils et elles inspirent d’autres originaux dans notre société. Peut-être des jeunes qui sont un peu perdus, qui ont des idées mais pas encore la conviction ou l’assurance pour les réaliser. » En leur offrant une tribune, il espère que leur influence permettra au Québec d’être plus lumineux, et d’être davantage reconnu pour son implication créative dans le monde. Un objectif auquel Philippe Meunier contribue déjà beaucoup avec Sid Lee et ses nombreux projets créatifs.

Bref, pour celui qui rêvait d’être biologiste marin et de suivre les traces de Jacques Cousteau, troquer le scaphandre pour les idées est un choix qu’il ne regrette pour rien au monde!

Publié le 24 septembre 2019

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