Conscient de l’ambitieux objectif que l’UQAM s’est fixé dans le cadre de sa campagne majeure de développement, Pierre Bélanger jugeait essentiel de contribuer à cet effort collectif : « Récolter 100 M$ sur sept ans est un défi important que nous nous sommes lancé», lance celui qui est à la barre de la Fondation depuis près d’un an.
Diplômé de l’Université de Montréal, cet avocat de formation avoue avoir découvert l’UQAM par l’entremise de sa fille, actuellement étudiante au baccalauréat en relations internationales et droit international : « Quand ma fille m’a annoncé qu’elle avait fait trois demandes à l’université, j’espérais secrètement que plusieurs universités figurent parmi ses choix. Eh non, toutes ses demandes étaient à l’UQAM », dit Pierre Bélanger en riant. « Finalement, je suis bien heureux qu’elle ait suivi ses convictions puisque l’UQAM fut pour moi un véritable coup de cœur. J’ai découvert une diversité de programmes incomparables, une université différente, urbaine et engagée dans sa communauté. Mon don me permet de démontrer ma confiance envers notre grande Université. »
Pierre Bélanger souhaitait que son don de 25 000 $, étalé sur cinq ans, soit divisé en deux parties. « Pour rendre hommage à ma mère qui a œuvré pendant plus de 20 ans dans le domaine de l’éducation préscolaire, j’ai décidé d’attribuer près de la moitié de cette somme à des étudiants au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire sous forme de bourses », explique le donateur. À ville d’Anjou, Pierre raconte que sa mère, Lucile Descary-Bélanger, était reconnue pour avoir eu un impact positif dans la vie de plusieurs jeunes par l’entremise de son école de diction et d’art dramatique offerte dès l’âge de 3 ans.
L’autre moitié de son don ira directement au fonds d’opération de la Fondation. «Les gens oublient souvent que la Fondation remet 100 % des dons qu’elle reçoit et ne se garde aucun pourcentage pour ses frais administratifs. Il s’agit d’un défi de taille pour une organisation philanthropique comme la nôtre», affirme le directeur général. «Je crois fermement à l’œuvre de la Fondation, alors c’était d’autant plus important d’allouer la moitié de mon don au fonds d’opération », renchérit-il.
Quand on demande à Pierre Bélanger ce qu’il souhaite pour les prochaines années, il dit sans équivoque : «Je veux que l’on reconnaisse l’UQAM pour les bonnes raisons, et non pour les anecdotes sensationnalistes qui ne reflètent absolument pas l’ensemble du travail qui s’effectue dans notre Université.»
Photo : Cabinet de relations publiques National