La classe de Pénélope McQuade

Le 11 novembre avait lieu la première classe virtuelle des Originaux avec l’animatrice radio et télé bien connue du public Pénélope McQuade (B.A. Communication 1993), présentement à la barre de l’émission qui porte son nom sur ICI Radio-Canada Première. Il s’agissait du premier épisode de la série Les femmes qui font bouger les choses, animée par Sophie-Andrée Blondin (B.A. communication, 1985), elle aussi animatrice à Radio-Canada du magazine d'actualité scientifique Les années lumière et membre du Mouvement des Originaux

D’entrée de jeu, Sophie-Andrée Blondin donne le ton. Elle propose de faire découvrir les moteurs de l’AOC (Audace – Originalité – Constance) pour chacune des diplômées qu’elle recevra dans le cadre de la série. Généreuse, spontanée et visiblement heureuse de l’invitation, Pénélope McQuade a livré un témoignage inspirant de son parcours personnel et professionnel, à travers le prisme de l’originalité.

Chez elle, l’originalité commence avec le choix de son prénom. Bien qu’elle n’ait pas toujours souhaité être originale (enfant, elle se faisait appeler Catherine ou Michelle...), elle avoue qu'à partir de l’adolescence, elle recherchera la marginalité. Pour se démarquer dans sa carrière, l’originalité est sa matière première!

En repensant à ses études à l’UQAM, Pénélope McQuade évoque à quel point celles-ci ont été une fenêtre ouverte sur divers milieux, lui apportant des bases solides en méthodologie ainsi qu’une grande polyvalence, acquises par une formation orientée très terrain, pratico-pratique et qui lui sert encore aujourd’hui dans son travail. 

Pimentés par des anecdotes sur ses débuts dans le métier, ses souvenirs lui donnent l’occasion d’expliquer en quoi l’audace l’a servie pour aller de l’avant. Selon elle, il faut, pour prendre sa place, repousser ses limites, aller au-delà de ses peurs, avoir, par-dessus tout, l’audace d’être soi-même, et accepter de se tromper. «Je préfère nettement la spontanéité et l’erreur à la rigidité», confie-t-elle.

Sophie-Andrée Blondin a rebondi sur la notion de vulnérabilité pour revenir sur le thème de l’abandon, évoqué à quelques reprises dans la discussion, en liant celui-ci à un moment charnière dans la vie de Pénélope McQuade, un accident d’auto vécu en 2009. Avec une grande simplicité, l’animatrice a raconté cet événement dramatique pour faire comprendre à quel point son abandon total lors de l’accident a eu un réel impact, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. «Sans l’accident, dit-elle, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui.»

Comment parvenir à durer dans ce métier? Est-ce un défi? La réponse peut surprendre. Pénélope McQuade perçoit cela plutôt comme un «privilège». Après tout, fait-elle valoir, on n’a pas le contrôle, c’est le public qui décide! Cependant, elle croit que le fait d’être très travaillant et polyvalent demeurent deux atouts significatifs pour réussir dans son domaine. «L’UQAM m’a appris à faire de la radio, à écrire, à manipuler une caméra, à faire du montage, à écrire un scénario… Être polyvalent ouvre beaucoup de portes et permet de durer en ayant un plan A, B ou C.»

Selon l’animatrice, on se doit aussi de «rester très connecté sur le monde, d’être toujours dans la modernité, toujours à l’affût, constamment en apprentissage».

Le public avait la possibilité de poser des questions en direct et celles-ci ont contribué à nourrir les échanges et à assouvir la curiosité des participants, qui souhaitaient en savoir davantage sur des sujets comme les tatouages de l’animatrice, son entrevue la plus mémorable, sa vision de la diversité des plateformes, sa perception d’elle-même quand elle s’entend ou qu’elle se voit à l’écran.

Il est possible de voir ou de revoir la classe de Pénélope sur Facebook.

On peut réserver sa place dès maintenant pour les prochaines classes de la série Les femmes qui font bouger les choses en cliquant ici.

2 décembre Marie-Joëlle Parent, auteure, journaliste, chroniqueuse et éditrice au contenu chez Pinterest

27 janvier Louise Richer, fondatrice et directrice générale de l’École nationale de l’humour

 Source : Actualités UQAM

 

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