Népal-Mandala

Description du projet

Le Népal offre un cadre exceptionnel pour étudier des phénomènes sociaux, comprendre les impacts des changements climatiques et explorer les stratégies de résilience et d'adaptation des populations locales. Ce pays, situé au cœur de l'Himalaya, est à la fois hautement vulnérable et extraordinairement riche en diversité. S'étendant des forêts subtropicales luxuriantes aux sommets vertigineux de plus de 8 000 mètres, le Népal représente une mosaïque d'écosystèmes où les défis environnementaux et sociaux se croisent de manière unique. Notre séjour de recherche de trois semaines est l'aboutissement de deux séminaires intensifs consacrés aux principaux défis sociaux et environnementaux du Népal. Ce projet allie immersion, terrain et approche interdisciplinaire, reflétant la diversité de notre équipe.

Nous sommes issus de formations variées, incluant le droit, les neurosciences, la biologie, l'écologie, le féminisme et l'éducation. Cette pluralité nourrit des projets de recherche qui, bien qu'enracinés dans les réalités népalaises, abordent des problématiques d'intérêt global : La gestion des matières résiduelles, les espèces exotiques envahissantes et leur impact sur la biodiversité. Les impacts des changements climatiques sur les beyuls, les outils d'évaluation de la maladie d'Alzheimer, le rôle et la place des femmes dans les monastères, au carrefour des traditions religieuses, des revendications pour l'égalité et de l'environnementalisme. La place des stupas dans le paysage népalais, de la construction à la symbolique. Etc.

Impacts et retombées du projet

Pour les membres impliqués, ce projet est une opportunité unique de développer des compétences en méthodologie de terrain, d'approfondir des connaissances dans leur discipline et de renforcer leur réseau professionnel grâce à des partenariats internationaux. Ces retombées bénéficieront directement à leurs parcours académiques et professionnels, tout en favorisant des perspectives interculturelles qui enrichiront la communauté universitaire dans son ensemble.

Nos projets contribueront aussi au rayonnement de l'UQAM en mettant en lumière son engagement envers la recherche interdisciplinaire et internationale sur des enjeux globaux. Par le biais de nos travaux au Népal, l'UQAM se positionnera comme un acteur clé dans l'étude des problématiques environnementales et sociales liées aux changements climatiques, à la gestion des ressources et aux interactions culturelles. Les résultats de nos recherches enrichiront la diversité académique et inspireront de nouvelles collaborations entre départements.

À quoi serviront les dons amassés

Les dons amassés couvriront notamment nos déplacements dans des zones difficiles d'accès nécessitant des véhicules sécuritaires et des conducteurs expérimentés. De plus, ils seront très utiles pour régler les différents hébergements et repas auxquels nous devrons faire face durant le séjour.

Finalement, une partie des fonds sera consacrée aux visites culturelles, indispensables pour enrichir nos recherches. En effet, il faut considérer que pour les étrangers, le prix des billets pour les visites est souvent plus élevé. Votre contribution allègera ainsi le poids financier de cette expérience et nous permettra de mener des recherches approfondies sur les enjeux environnementaux et sociaux de la région.

Chaque don, divisé équitablement entre les étudiantes et étudiants, soutiendra des initiatives prometteuses qui auront des retombées positives, tant pour les communautés népalaises que pour la recherche universitaire québécoise. En nous appuyant, vous participez ainsi activement à une aventure scientifique et humaine porteuse de changement.

L’équipe derrière ce projet

Chiara Letizia anthropologue et historienne des religions. Elle mène des recherches de terrain sur le Népal depuis 1997. Elle est professeure de traditions religieuses de l'Asie du Sud au Département de sciences des religions de l'UQAM. Elle est l'enseignante principale du projet.

Guillaume Boucher est détenteur d'un doctorat en anthropologie de l'Université de Montréal. Il agit en tant que co-professeur pour le projet Népal-Mandala.

Marie-Louise Côté est une juriste. Son projet de recherche porte sur l'écoféminisme des moniales bouddhistes du monastère Druk Gawa Khilwa.

Vincent Clavette est gradué de la maîtrise en environnement et son projet de recherche se portera sur la gestion des matières résiduelles au Népal.

Nathalie Gressin est spécialisée en langues étrangères et titulaire d'une maitrise courte sur la culture indienne. Son projet de recherche porte sur les stupas.

Maude Keyser est diplômée en biologie et spécialisée en toxicologie. Elle est actuellement étudiante à la maîtrise en environnement. Son projet porte sur l'analyse des techniques de gestion des espèces exotiques envahissantes.

Zachary Robert est titulaire d'un certificat en sciences de l'environnement et en est à sa deuxième année de baccalauréat en enseignement. Son projet de recherche porte sur l'impact des changements climatiques sur les beyuls.

Jessica Plante est actuellement à la maîtrise en géographie. Son projet vise à créer une cartographie interactive retraçant les événements d'inondation des 25 dernières années, à l'aide d'images satellites de la rivière Dudh Koshi.

Julio Costa est passionné par la cuisine et les rites, il étudiera les dimensions spirituelles du système alimentaire local et autochtone, un élément important de la souveraineté alimentaire.

Lou Schraeder est titulaire d'une maîtrise en environnement. Elle prévoit d’analyser la dégradation des sols en Himalaya et d'étudier les pratiques traditionnelles de régénération pour les adapter aux méthodes modernes.

Apprenez-en plus sur ce projet en parcourant son site web et leur page Facebook. 

Pour joindre l'équipe  :  nepalmandala2024@gmail.com

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