Témoignages de nos donatrices et donateurs

Un prix pour les historiens de l'art

Annie Gérin,
bourse personnalisée

Annie Gérin, professeure au Département d’histoire de l’art de l’UQAM depuis 2006 et rédactrice en chef de la revue RACAR, l’unique revue générale d’histoire de l’art au Canada, vient de faire un don récurent à la Fondation de l’UQAM afin de créer le Prix David-King. Ce prix de 1 000 $, qui sera attribué annuellement pour récompenser le meilleur article scientifique en histoire de l’art, vise à reconnaître la valeur de travaux de recherche publiés dans une revue scientifique par une étudiante ou un étudiant de maîtrise ou de doctorat en histoire de l’art à l’UQAM. Les personnes qui souhaitent postuler pour ce prix devront envoyer leur curriculum vitae, une copie de l’article et un lien URL de la publication dans lequel il a paru. L’évaluation des candidatures sera fondée sur la pertinence et l’originalité de la recherche; la qualité et la clarté générales de l’article et le défi posé par la complexité de la recherche et la renommée de la revue ou de la maison d’édition.


Photo : David King. Crédit photo : Anthony Oliver/Eye Magazine

Feu David King (1943-2016) était un auteur, designer et collectionneur britannique, qui fut, de 1965 à 1975, rédacteur en arts visuels de l’hebdomadaire Sunday Times. Parmi ses nombreuses publications, notons Trotsky : A Photographic Biography (1986), The Commissar Vanishes (1997), Ordinary Citizens: The Victims of Stalin (2003), Red Star Over Russia: A Visual History of the Soviet Union (2009) et John Heartfield: Laughter is a Devastating Weapon (2015). Au cours de sa vie, Monsieur King réunit l’une des plus grandes collections de photographies, de périodiques, de livres et d’art graphique soviétiques, totalisant environ 250 000 pièces, qu’il rendit accessible à toute une génération de jeunes chercheuses et chercheurs. Une importante partie de sa collection se trouve aujourd’hui dans le musée Tate Modern à Londres.

« Ce qui était remarquable chez cet homme, déclare la professeure Gérin, c’est sa passion et la générosité dont il a fait preuve en rendant sa collection accessible à toute une génération de jeunes chercheuses et chercheurs. Sans sa complicité, je n’aurais peut-être pas publié mes premiers articles. »

Publié le 07/02/2018

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