Reconnaître les efforts des étudiants

Yves Lavoie,
don majeur

Yves Lavoie amorce sa carrière d’enseignant au secondaire, tout en cumulant les fonctions de superviseur de stage et de chargé de cours à l’UQAM. Toutefois, il n’arrive pas à se sentir pleinement utile auprès de ses élèves. Alors, il quitte tout et décide de faire simplement confiance à la vie. C’est ainsi qu’il fera son retour au sein de notre Université en 1981, cette fois comme agent de stage. Et l’histoire se poursuit encore aujourd’hui.

« Pour moi, se sentir utile dans un travail, c’est l’une des conditions essentielles à l’épanouissement professionnel », explique ce donateur qui a toujours suivi ce credo et qui a trouvé sa place auprès des étudiants des baccalauréats et de la maîtrise spécialisés en enseignement de la Faculté des arts. Quelques minutes de conversation suffisent pour comprendre qu’Yves Lavoie est un homme de cœur et qu’il aime accompagner ses étudiants et être à leur écoute pour leur offrir les meilleurs milieux de stage : « Je me rends compte de ce que je peux leur apporter et il y a comme un échange qui s’effectue, car l’énergie que je leur donne, je la reçois d’une autre façon. »

Depuis 35 ans, ce lien permet à Yves Lavoie d’être un témoin privilégié des embûches entourant les stages, moments charnières de la vie professionnelle : « Les stages te mettent en contact non seulement avec la vraie vie, mais aussi avec ta vraie personnalité. »

Particulièrement sensible aux difficultés vécues par les parents-étudiants et ceux dont la langue maternelle n’est pas le français, il estime que « c’est une clientèle dont il faut reconnaître les efforts ». Ainsi, grâce aux revenus générés par le Fonds Yves-Lavoie, des bourses seront remises à ces étudiants, futurs enseignants issus de la Faculté des arts, dont le donateur admire la ténacité.

Yves Lavoie est demeuré très discret sur sa démarche philanthropique qui est à ses yeux un geste tout naturel. Pour cet agent de stage, qui accompagne chaque année entre 500 et 600 futurs enseignants, il s’agit d’une façon concrète de remettre à la communauté universitaire tout ce qu’il y a reçu depuis ses premiers jours comme étudiant en 1970.

Crédit photo: Nathalie St-Pierre

Publié le 06/10/2016

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