Diane Jacob,
gouverneure du cabinet de campagne 100 millions d’idées

Ainée d’une famille de trois enfants, Diane Jacob a grandi avec un mot d’ordre : l’équilibre. « Un esprit sain dans un corps sain, c’était notre devise. Il y avait un bel équilibre entre l'école et le sport », explique celle qui a conjugué deux entraînements de natation par jour et la vie académique avec brio.

Arrivée au baccalauréat en finance à l’École des sciences de la gestion, celle qui faisait surtout des sports individuels découvre la force de l’équipe. « J’ai non seulement découvert un domaine, mais j’ai découvert des gens incroyables et inspirants. Ça a guidé ma carrière par la suite. » Aujourd’hui vice-présidente régionale du marché Centre-Sud de Montréal chez RBC Banque Royale, où elle travaille depuis 1985, Diane Jacob dirige une équipe de plusieurs centaines d’employés. « Comme gestionnaire, mon rôle c’est d’appuyer les employés, de les inciter à se dépasser, souligne-t-elle. Et j’en profite toujours pour rappeler l’importance des études, et pour parler de mon alma mater! »

Parce que l’école a toujours eu une grande importance dans sa vie, Diane Jacob s’est inscrite, en 2000, à la maîtrise en administration des affaires. « Pour moi, ça allait de soi. Mais ça n’a pas été de tout repos, se rappelle-t-elle. J’avais une jeune famille et un poste de responsabilité à la banque. Avec le recul, je me demande comment j’ai fait! » Avec l’aide de son conjoint, beaucoup de discipline et de motivation, elle complète son MBA en 2002, tout en étant présente pour sa famille. « Encore une fois, c’est une question d’équilibre et d’entraide. On forme une bonne équipe. »

Quelque temps après avoir gradué, elle se fait proposer un poste de chargée de cours. « L’UQAM cherchait quelqu’un pour le cours de dotation, et comme j’étais directrice du recrutement à la banque, je trouvais que c’était une belle opportunité. » Quelques années plus tard, elle conserve encore un attachement très fort pour l’UQAM. Son fils, Marc-Antoine Gagnon, olympien en ski acrobatique, étudie d’ailleurs à l’ESG. « C’est une université rassembleuse, qui implique sa communauté étudiante et qui défend le travail d’équipe et la collaboration. Ce sont des apprentissages que j’applique tous les jours dans mon travail. »

Elle est aujourd’hui engagée comme gouverneure du cabinet de la campagne 100 millions d’idées : « L’essentiel, à mon avis, c’est d’aider les étudiantes et étudiants à terminer leurs études grâce à un appui financier. Je sais que les études ne sont pas faciles, et je veux contribuer à leur donner un maximum de bourses pour pallier au décrochage », conclut-elle.