Entreprendre un retour aux études n’est jamais simple. Parlez-en à Audrey Wagener! Après une carrière bien établie dans le monde de la philanthropie, la jeune professionnelle a décidé de relever un nouveau défi. « Je trouvais que j’étais loin des gens que j’aidais, explique celle qui s’occupait des relations avec les donateurs à la Croix-Rouge canadienne. J’avais envie d’aller vers des relations d’aide personnelles, et j’ai découvert l’orthopédagogie en consultant une conseillère en orientation. »

Mais avec trois jeunes enfants et un emploi stable, la décision d’entreprendre un baccalauréat de quatre ans n’a pas été facile. « Ça a demandé beaucoup de sacrifices à ma famille, et beaucoup d’organisation. » Budget serré, horaires chargés, stages exigeants : Audrey a pu compter sur le soutien de son conjoint et de ses enfants. « C’était très gros, ce que j’ai imposé à ma famille. On a géré mon retour aux études comme un projet, avec un budget, un échéancier… Ça a rendu le tout un peu moins stressant. »

En 2014, alors que son fils aîné commençait la maternelle, elle entamait son baccalauréat en adaptation scolaire et sociale à l’UQAM. « On a fait notre rentrée ensemble! », rappelle-t-elle. Et bien qu’elle ait dû jongler entre ses études et ses responsabilités familiales, elle a rapidement senti qu’elle était au bon endroit. Tellement qu’elle a décidé de poursuivre à la maîtrise!

Lors de sa première année au deuxième cycle, elle remporte la Bourse Denise-Véronneau. « C’était ma toute première bourse, après que j’ai essuyé des refus des grands concours provinciaux, se souvient la lauréate. Ça a fait plus que ma journée! » Par la suite, cinq autres bourses de la Fondation de l’UQAM ponctuent sa maîtrise : Bourse de la Fondation J.A. DeSève, Bourse RBC Banque Royale, Bourse du Fonds des administrateurs de la Fondation, Bourse Chantal-Deschamps et Bourse d’excellence à la maîtrise, en plus d’une Bourse de recherche de la Fondation de la Fédération des écoles normales du Québec. « Mes enfants ont même commencé à être un peu blasés!, ajoute Audrey en riant. Pour moi, ces bourses sont une reconnaissance des sacrifices que j’ai faits pour mes études. »

Aux donateurs et donatrices qui lui ont offert ce soutien essentiel, Audrey a un mot : merci. « Les bourses, c’est tellement plus grand que l’aspect financier. On ne dit pas assez à quel point c’est gratifiant quand quelqu’un nous dit qu’on fait du bon travail. » Pour celle qui a laissé une carrière fructueuse pour retourner sur les bancs d’école, les bourses sont la preuve qu’elle a fait le bon choix, et qu’elle pourra continuer d’aider!

Publié le 17 juin 2021