Bien qu’invisible, la COVID-19 fait des ravages dans toutes les sphères de la société. La crise engendrée par ce virus a malmené les plus vulnérables et fragilisé la situation financière de plusieurs personnes. Les étudiants ne sont pas épargnés. Pour soutenir sa communauté étudiante, le doyen de la Faculté de science politique et de droit, Hugo Cyr, a mis en place un programme de 50 nouvelles bourses totalisant un montant de 50 000 $ pour encourager la poursuite des études à temps complet au trimestre d’automne 2020.
«En ces temps difficiles, la solidarité est encore plus nécessaire qu’à l’habitude. Le succès de nos étudiantes et étudiants passe notamment par des efforts collectifs pour leur accorder les meilleures conditions d’apprentissage possible», affirme le doyen.
Critères d’admissibilité
L’accessibilité aux études et la persévérance sont des valeurs fondamentales à la Faculté de science politique et de droit. «Dans le contexte actuel, ces nouvelles bourses étaient une nécessité pour démontrer à la communauté étudiante que leur institution les soutient», ajoute Hugo Cyr.
Les bourses visent les étudiantes et les étudiants, tous cycles d’études confondus, qui étaient déjà inscrits à l’un des programmes de la Faculté au trimestre d’hiver 2020. Une attention particulière sera accordée aux candidatures d’étudiantes et d’étudiants ayant des enfants. Les personnes qui désirent se prévaloir d’une de ces bourses ont jusqu’au 19 juin pour soumettre leur candidature. Les lauréats et lauréates seront annoncés au courant de l’été.
«Je remercie sincèrement les donatrices et donateurs et j’encourage celles et ceux qui le peuvent à contribuer au fonds de bourses visant à soutenir l'admission et la persévérance des étudiantes et étudiants de la Faculté de science politique et de droit», conclut Hugo Cyr.
L’UQAM a également mis en place un Fonds d’aide d’urgence afin d’offrir une aide ponctuelle et temporaire pour subvenir aux besoins immédiats des étudiantes et des étudiants dans le contexte de la crise sanitaire. Toute la communauté uqamienne, allant des associations en passant par les syndicats, les diplômés et les membres du personnel, a été solidaire pour offrir un répit financier à celles et ceux qui en ont le plus besoin