La troisième Bourse Luc-d’Iberville-Moreau a été octroyée à Marie-Maxime de Andrade, étudiante au doctorat en histoire de l’art. Après une maîtrise portant sur les expositions d’art dans les grands magasins montréalais de 1900 à 1950 à l’Université Carleton, la lauréate s’intéresse à l’univers visuel du grand magasin Eaton de Montréal dans les années 1920 et 1930 dans le cadre de son doctorat. Ses recherches s’efforcent de rétablir le lien entre les arts décoratifs et le design moderne au Québec avec le discours et les pratiques artistiques de leur époque.
Grâce à la bourse, elle effectue une co-tutelle avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « Cette bourse a changé mon parcours en me permettant de me concentrer sur ma thèse. Pour tout doctorant, c’est le rêve, souligne Marie-Maxime, touchée par cette reconnaissance. Ça m’a aussi ouvert les portes vers une co-tutelle qui me permet d’aller chercher une expertise en arts décoratifs. »
Créée grâce à un généreux legs testamentaire de l’ancien directeur et conservateur en chef du Musée des arts décoratifs de Montréal, la Bourse Luc-d’Iberville-Moreau encourage les études doctorales dans les domaines de l’histoire des arts décoratifs, de l’architecture, du paysage et du design. Cette bourse consiste en un prix de 60 000 $ sur deux ans, et est dédiée à des personnes effectuant un séjour d’études à l’étranger lors de leur doctorat en co-tutelle avec l’UQAM.
La période de dépôt de candidatures pour la Bourse Luc-d’Iberville-Moreau a lieu jusqu’au 1er novembre 2020. Pour plus d’information, consultez le site web de la Faculté des arts.
Photo tirée de la Collection Pierre Monette, collection numérique de la Bibliothèque et archives nationales