Boursières du Fonds pour les femmes en sciences

Rangée du haut, de gauche à droite: Samaneh Salek Esfahani, Mélanie Raymond et Mégane Déziel. Rangée du milieu: Rowena Japitana Ligalig. Rangée du bas, de gauche à droite: Vanessa Di Maurizio, Gabrielle Joyce Tato Nana et Marie-Claude Vachon.

À l’approche de la Journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février prochain, la Faculté des sciences a dévoilé les noms des boursières de la deuxième édition du Fonds pour les femmes en science dans trois catégories: Ambition, Leadership et Persévérance. Les sept étudiantes sont Mélanie Raymond (maîtrise en mathématiques, concentration statistique), Rowena Japitana Ligalig (doctorat en sciences de l’environnement), Vanessa Di Maurizio (maîtrise en biologie), Mégane Déziel (doctorat en biologie), Gabrielle Joyce Tato Nana (maîtrise en informatique, concentration intelligence artificielle), Samaneh Salek Esfahani (doctorat en chimie) et Marie-Claude Vachon (doctorat en mathématiques, concentration statistique).

«Le lancement de ce fonds l’an dernier avait obtenu un accueil enthousiaste autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre université et dans les médias,  rappelle la vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences Isabelle Marcotte. Notre programme dispose d’un bel élan pour atteindre ses objectifs de recrutement et de rétention des femmes en sciences.»

L’une des cinq lauréates de la première édition, l’étudiante au doctorat Rivellie Tchuisseu, participera à un panel de discussion dans le cadre d’une conférence de la Québécoise Farah Alibay, ingénieure à l’Agence spatiale américaine (NASA), qui aura lieu le 11 février, au Centre des sciences.

Bourses Ambition

Mélanie Raymond, maîtrise en mathématiques, concentration statistique
Dans le cadre de sa maîtrise, Mélanie Raymond s’inspire des travaux du scientifique américain Gerald Tesauro qui a mis au point une méthode pour jouer au backgammon en utilisant l’apprentissage par renforcement, combiné à un réseau neuronal, pour construire des généalogies de population les plus courtes possibles. Elle souhaite y recourir pour faire de la cartographie génétique fine, soit l’estimation de la position d’un gène causant une maladie.

Rowena Japitana Ligalig, doctorat en sciences de l’environnement
Son projet de doctorat porte sur la dynamique du carbone dans les paysages de la forêt boréale mixte. Rowena Japitana Lilalig cherche à comprendre comment la dynamique du carbone forestier varie en fonction des interactions complexes entre la composition des espèces, les changements climatiques, les perturbations naturelles (feux de forêt et épidémies de la tordeuse du bourgeon de l’épinette, par exemple) et l’aménagement de la forêt.

Bourses Leadership

Vanessa Di Maurizio, maîtrise en biologie
Dans son projet de mémoire, Vanessa Di Maurizio s’intéresse au rôle de la biodiversité dans le fonctionnement des forêts et cherche à savoir comment les différentes espèces d’arbres réagissent à l’augmentation de la diversité des arbres voisins. Pour ce faire, elle combine les données des placettes permanentes du Québec, un immense réseau de mesures sur l’identité et la croissance des arbres à travers le temps (1970 à aujourd’hui) avec celles sur les traits des espèces. Ses premiers résultats indiquent que la plupart des espèces ont le potentiel de bénéficier d’une hausse de la diversité des arbres voisins.

Mégane Déziel, doctorat en biologie
Dans le cadre de son doctorat, Mégane Déziel s’intéresse aux facteurs biotiques et abiotiques responsables de l’assemblage des communautés forestières en contexte de changements climatiques. Plus précisément, elle utilise l’écologie fonctionnelle couplée à des outils de biogéographie et de modélisation statistique pour prédire comment les variations de climat affectent la répartition spatiale des forêts et des bienfaits qu’elles rendent aux sociétés humaines.

Bourses Persévérance

Gabrielle Joyce Tato Nana, maîtrise en informatique, concentration intelligence artificielle
Le projet de maîtrise de Gabrielle Joyce Tato Nana porte sur la conception d’un modèle pour prédire le comportement de pilotage d’avion, notamment en situation d’urgence. Il vise à perfectionner les simulateurs de vol utilisés dans la formation des pilotes. L’étudiante originaire du Cameroun espère un jour mettre à profit son expertise en intelligence artificielle pour améliorer les conditions de vie et d’accès à l’information dans son pays.

Samaneh Salek Esfahani, doctorat en chimie
Au cours de son projet de maîtrise, Samaneh Salek Esfahani avait établi avec succès une méthodologie pour l’électrodéposition de pérovskite d’halogénure de plomb sur une surface de microélectrode, une avancée pour les appareils à énergie solaire. Maintenant au doctorat, elle travaille sur l’activité électrocatalytique des monoparticules et le développement d’une méthode d’analyse quantitative de ces dernières, dont la réaction serait la réduction d’oxygène qui se produit dans les piles à combustible, une source d’énergie propre et renouvelable.

Marie-Claude Vachon, doctorat en mathématiques, concentration en statistique
Marie-Claude Vachon se passionne pour les modèles financiers et les méthodes numériques en ingénierie financière. Son expertise première a trait à la modélisation et à l’implémentation de modèles mathématiques pour l’évaluation d’instruments financiers complexes. La doctorante utilise des modèles mathématiques sophistiqués pour comprendre les risques engendrés par certains types de produits financiers et s’intéresse à une approche numérique pour évaluer différents instruments financiers.

On peut découvrir les portraits et vidéos des lauréates sur le site de la Faculté des sciences.

Encourager le Fonds pour les femmes en science
Le Fonds pour les femmes en sciences soutient des étudiantes des cycles supérieurs qui doivent surmonter des embûches de toutes sortes apparues durant leur parcours scolaire, personnel ou professionnel. Ces femmes deviennent ainsi des modèles pour leurs jeunes consœurs encouragées à leur tour à persévérer, à poursuivre et à terminer leurs études pour entamer une carrière en science. On peut appuyer la relève scientifique féminine en utilisant le formulaire de don en ligne sur le site de la Fondation de l’UQAM.

Chaîne de solidarité sur les médias sociaux
Du 8 février au 8 mars, la Faculté des sciences invite le grand public à se joindre à une chaîne de solidarité sur les médias sociaux en nommant des femmes scientifiques inspirantes et en utilisant le mot-clic #PlusDEllesEnScience. Cette action vise à briser les stéréotypes.

Journée internationale des femmes et des filles de science
À l’approche de la Journée internationale des femmes et des filles de science le 11 février, on peut consulter la liste d’expertes de l’UQAM présente dans les domaines scientifiques comme la biologie, l’informatique et l’écologie, ou qui sont engagées dans la promotion de la présence des femmes et des filles en science.

Source : Actualités UQAM

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