Raymond Leclaire et Steven Mongrain,
don planifié
C’est au moment de rédiger leurs testaments que Raymond Leclaire et Steven Mongrain, un couple marié, ont entendu parler de la Fondation de l’UQAM. « Cette fondation utilise 100 % des revenus légués au profit des étudiants. Elle ne perçoit aucuns frais d’administration à même les montants donnés. En plus, elle s’occupe de tout au moment du décès : le capital, la maison et ce qu’il y a dedans. Ma garantie de pérennité est plus grande avec la Fondation qu’avec un parent éloigné, car je suis fils unique», explique M. Leclaire. Son conjoint, Steven Mongrain, a adhéré au projet lui aussi.
Les deux hommes apprécient d’autant plus l’UQAM en raison de la présence de la Chaire de recherche sur l’homophobie, dirigée par Line Chamberland, professeure au Département de sexologie.
MM. Leclaire et Mongrain ont décidé de consentir un legs universel à la Fondation de l’UQAM, au décès du dernier des deux conjoints. « En faisant un don de couple, nos noms resteront associés pour toujours. Nous laisserons notre trace sur la terre après notre départ, même si nous n’avons pas de descendance », affirme Raymond Leclaire. Leur don servira à décerner quatre bourses : bourse au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, bourse au baccalauréat en science politique, bourse au baccalauréat en musique et bourse aux étudiantes et étudiants – à la maîtrise ou au doctorat – effectuant des travaux de recherche portant sur l’homophobie.
Les amoureux ont toujours été très près du milieu de l’éducation. M. Leclaire, qui est titulaire d’une licence classique de l’Université de Montréal et d’un doctorat en grec de l’Université d’Aix-en-Provence, a enseigné le grec, notamment au Collège Sainte-Marie. Il a par la suite travaillé plus de vingt ans à l’Office de la langue française comme terminologue aux consultations, linguiste-conseil, puis conseiller en francisation. Steven Mongrain a quant à lui étudié en science politique et en informatique. Il est maintenant responsable du service à la clientèle dans une entreprise de conception de didacticiels.
Crédit photo : Sylvie Trépanier
Publié le 06/10/2015