Témoignages de nos donatrices et donateurs

De la nutrition à la gestion d'organismes communautaires

Julie Poirier,
étudiante au programme court en gestion des entreprises sociales et collectives

Nutritionniste de formation, Julie Poirier ne savait pas qu’elle se prédestinait à une carrière dans le milieu communautaire. C’est dans le cadre de son baccalauréat en nutrition qu’elle a découvert cet univers. «Nous devions effectuer un stage en gestion pour obtenir notre diplôme. Sans aucune appréhension, j’ai opté pour un organisme communautaire, et j’ai réellement eu un coup cœur de pour ce milieu», affirme la jeune femme.

Depuis ce temps, la nutritionniste travaille pour l’organisme communautaire Bouffe-Action de Rosemont qui milite en faveur de la sécurité alimentaire depuis 1991. «La mission de notre organisme est d’améliorer la capacité des citoyennes et des citoyens de Rosemont à mieux se nourrir tant au niveau de la quantité que de la qualité», dit celle pour qui la sécurité alimentaire a toujours été une préoccupation.

Après deux ans d’intervention, la jeune diplômée se demandait ce qu’elle pourrait accomplir pour faire évoluer sa carrière dans le milieu communautaire. «Les possibilités d’avancement en tant que nutritionniste dans un tel organisme n’étant pas très grandes, j’ai décidé de m’orienter vers la gestion», atteste Julie.

C’est en effectuant quelques recherches qu’elle a déniché le programme court de deuxième cycle en gestion des entreprises sociales et collectives offert à l’École des sciences de la gestion. «Ce programme est une combinaison parfaite avec ma formation actuelle», soutient celle qui conjugue travail et études.

«Décider de retourner sur les bancs d’école a eu important impact financier dans ma vie. C’est connu, les salaires ne sont pas très élevés dans le milieu des entreprises sociales, alors je devais y penser deux fois avant de me réinscrire à l’université», dit Julie. 

Très impliquée dans ses études, Julie Poirier a reçu, au cours de l’année 2015-2016, une bourse de la Fondation J.Armand-Bombardier au montant de 2 000 $. «Cette bourse m’a procuré une nouvelle énergie et m’a définitivement donné un bon coup de pouce sur le plan financier. Si un jour j’ai les moyens de redonner, j’aimerais faire vivre ce sentiment à un autre étudiant», conclut-elle.

Photo : Robert Proulx, recteur de l'UQAM, Julie Poirier, lauréate, et Martine Richard, coordonnatrice aux partenariats philanthropiques de la Fondation J. Armand Bombardier (crédit: Sylvie Trépanier).

Publié le 29/08/2016

Retour à la liste des témoignages