Cultiver la philanthropie à l'UQAM

Marie-Josée Berger,
bourse personnalisée

Originaire d’Haïti, Marie-Josée Berger fait partie de cette première génération d’étudiants à avoir foulé le sol de l’UQAM en 1969. À l’image du climat effervescent de l’époque, elle avoue avoir choisi d’y étudier par désir de révolte : « En Haïti, j’ai étudié chez les religieuses canadiennes qui encourageaient la poursuite des études à l’international. Les sœurs m’avaient beaucoup parlé d’autres universités, mais on m’avait aussi parlé de l’UQAM qui allait être créée. Alors, juste pour contrarier les sœurs, j’ai choisi l’UQAM! », raconte-t-elle, toujours amusée par cette anecdote.

Diplômée du baccalauréat spécialisé en études anglaises, elle a consacré sa carrière au milieu de l’éducation. Après vingt-huit ans d’enseignement au Nouveau-Brunswick et en Ontario, elle a dirigé, pendant près de cinq ans, un centre de recherche à l’Université de Toronto avant de devenir doyenne de la Faculté d’éducation à l’Université d’Ottawa pendant dix ans.

Maintenant doyenne à l’Université Bishop’s, celle que ses amis qualifient de cuisinière hors pair ne rougit pas d’être d’abord une diplômée de l’UQAM.  Au contraire, « c’est mon université de base. Si j’ai pu me rendre là, c’est grâce à mes professeurs du module d’anglais qui ont eu le souci de m’apprendre une langue riche.  Je suis arrivée d’Haïti en 1969 et regardez où je suis rendue... »

Souhaitant démontrer que l’UQAM est une université de haut calibre qui contribue de façon tangible au développement de ses étudiants, elle a créé la Bourse Marie-Josée Berger,d'une valeur de 2 000 $, qui sera remise tous les deux ans à un étudiant inscrit à temps complet à la maîtrise de la Faculté des sciences de l’éducation.

Marie-Josée Berger rêve que son geste inspire d’autres diplômés et répande à l’UQAM une culture philanthropique plus présente du côté des universités anglophones. « J’espère que la philanthropie prendra une grande place à l’UQAM pour aider les étudiants, les projets de recherche et les professeurs », car « la philanthropie est nécessaire en milieu universitaire pour maintenir les rêves des étudiants », conclut-elle, pleine d’espoir pour son alma mater. 

Publié le 28/09/2016

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