Monique Dufresne et Roland Côté,
bourse personnalisée
Monique Dufresne et Roland Côté sont donateurs de la Fondation de l’UQAM depuis de nombreuses années. Un geste qu’ils posent comme fiers diplômés, mais aussi comme ardents défenseurs de l’éducation. « Plus les gens ont accès à l’éducation et plus ils sont scolarisés, plus ils sont heureux. C’est ce qui a permis au Québec de devenir un membre de la communauté mondiale. L’éducation demeure une valeur fondamentale et pour qu’on puisse la garder accessible, il faut donner un coup de pouce », croient-ils.
Tous les deux titulaires d’un doctorat obtenu à l’UQAM, elle en linguistique, lui en sociologie, leur parcours professionnel s’est ancré dans le milieu universitaire. Professeure à l’Université Queen’s, en plus d’avoir été chargée de cours à l’UQAM pendant 20 ans, Monique Dufresne enseigne la linguistique française. De son côté, maintenant retraité, Roland Côté a fait carrière d’abord au Service aux collectivités de l’UQAM puis à la Faculté des sciences humaines. Il s’est aussi activement impliqué au sein du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM).
En 2012, constatant leur contribution individuelle, on leur propose de jumeler leurs dons pour créer une bourse annuelle. « L’idée nous a charmés, mais au départ, nous n’étions pas convaincus de l’importance de donner une bourse à notre nom. Ce qui est important, ce sont les étudiants que nous pouvons aider », explique Monique Dufresne qui a elle-même été boursière de la Fondation de l’UQAM. C’est la possibilité d’inspirer d’autres donateurs à faire comme eux qui les a finalement convaincus d’aller de l’avant.
La Bourse Roland-Côté et Monique-Dufresne est offerte en alternance à un étudiant du baccalauréat en linguistique et en sociologie. D’une valeur initiale de 1 250 $, en 2017, les donateurs décident d’augmenter leur contribution afin d’offrir une bourse de 1 400 $. Leur souhait est d’appuyer les étudiants arrivant en fin de parcours et éprouvant des besoins financiers. Comme professeure, Monique Dufresne le constate régulièrement : c’est un coup de pouce qui peut parfois faire toute la différence au moment de terminer son baccalauréat. Roland Côté ajoute : « Je trouvais ça important de privilégier des gens qui ont de bons résultats, mais qui ont aussi des difficultés financières. »
Pour les étudiants en sociologie, l’implication au sein de son association étudiante est aussi prise en considération : « L’UQAM une université née de la critique, d’un besoin social et ça doit se perpétrer. L’université a toujours été un lieu de formation de l’esprit critique et ça doit continuer », explique Roland Côté.
Pour ces deux donateurs, le contact avec les boursiers lors des cérémonies de remise de bourses est des plus enrichissants. « C’est toujours agréable de rencontrer les étudiants, de discuter avec eux de leurs projets. Je trouve ça particulièrement stimulant. Ça nous garde les yeux ouverts! », estime Monique Dufresne.
Publié le 16/11/2017