Claude Armand Piché,
don planifié et bourse personnalisée
Retraité de Parcs Canada depuis 8 ans, où il a gravi les échelons de guide-interprète jusqu’à responsable du projet de réouverture du canal de Lachine, le diplômé de l’UQAM Claude Armand Piché vit aujourd’hui une seconde carrière consacrée à sa passion pour l’histoire et la muséologie. « Par mon travail de chercheur, je souhaite enrichir le savoir collectif et, ainsi, mieux faire connaître le passé », explique l’auteur du livre La matière du passé, paru en 2012.
Après un baccalauréat en urbanisme obtenu en 1978, Claude Armand Piché entreprend d’abord une maîtrise en muséologie, puis un doctorat en histoire, qu’il termine en 1999. « Reprendre les études comporte ses avantages, soutient-il. L’expérience acquise en milieu de travail donne du recul et révèle au chercheur de nouveaux points de vue et un meilleur questionnement. Le retour aux études est souvent perçu comme une corvée, alors qu’au contraire l’expérience est extrêmement gratifiante. »
Une décision qui lui a aussi permis d’être plus efficace dans son travail : « Un doctorat, ça vous apprend à bien gérer les choses et à développer une rigueur, raconte celui qui avait toujours eu envie de devenir un historien professionnel. Au travail, je suis devenu de plus en plus utile à mon organisation parce que j’avais développé un nouveau regard et de nouveaux outils. »
Cette passion et ce désir de faire avancer la connaissance, il souhaite que d’autres puissent le développer. En 2011, c’est dans cette perspective qu’il a d’abord créé la bourse personnalisée Claude-Armand-Piché en muséologie québécoise d’une valeur de 2 000 $. Inquiet de l’état du mécénat au Québec, le donateur croit qu’« il faut passer à l’action pour qu’une université francophone comme l’UQAM puisse se développer ».
Trois fois diplômé de l’UQAM et engagé auprès du Conseil des diplômés en sciences humaines, Claude Armand Piché décide, en 2017, de pousser plus loin sa démarche philanthropique et de consentir un don par testament à la Fondation de l’UQAM. « Le développement du savoir enrichit l’expérience humaine de manière extraordinaire, explique-t-il. C’est pourquoi chacun d’entre nous devrait encourager autant que faire se peut la recherche en sciences humaines. Le don par testament permet un mécénat devenu essentiel à la bonification de l’expérience universitaire. »
Son legs permettra d’offrir de généreuses bourses à des étudiants de 2e et 3e cycle en muséologie et en histoire. Heureux de sa démarche, le donateur ajoute : « Ces bourses retiendront les étudiants talentueux à l’UQAM et leur permettront de devenir de meilleurs chercheurs. » Pour lui, il s’agit d’un geste parmi tant d’autres, qui souligne l’importance de penser à la pérennité.
Publié le 01/08/2017