Marien Brochu,
Bourse personnalisée
Après des études en comptabilité à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Marien Brochu se dirige vers Dorval pour trouver un emploi bilingue où il pourra améliorer son anglais. « Par la suite, j’ai rencontré ma conjointe qui travaillait à l’UQAM. J’ai décidé de me rapprocher d’elle », explique celui qui travaille pour l’UQAM depuis maintenant 25 ans.
De nature curieuse, il décide d’entreprendre des études à temps partiel tout en travaillant : « je voulais ajouter une corde à mon arc, alors je me suis inscrit au certificat en gestion informatisée. À l’époque, c’étaient les balbutiements de l’informatique. » Il obtient son diplôme en 1994 et décide alors d’entreprendre un certificat en français écrit. De ses études, il garde d’excellents souvenirs : « j’aimais l’UQAM, le quartier, les professeurs et les cours. Et je me fais encore de bons souvenirs aujourd’hui à titre d’employé.
Donateur de la Fondation de l’UQAM depuis 15 ans, Marien Brochu affirme que c’est de son père qu’il tient son côté généreux. « Quand j’étais tout jeune, mon père m’a appris à donner. Il donnait à sa paroisse et ça m’a appris l’importance de partager, se rappelle-t-il. Lorsqu’il est décédé en 2004, ça a été pour moi une remise en question. J’ai commencé à donner à la Fondation de l’UQAM à ce moment-là. »
Quelques années plus tard, en 2012, il décide de pousser son engagement plus loin en créant la Bourse Marien-Brochu. « On m’avait déjà parlé d’un legs testamentaire, mais je voulais quelque chose de plus concret, quelque chose qui se passe immédiatement. » Grâce à sa bourse de 1 500 $ destinée à des étudiants à la maîtrise à l’École des sciences de la gestion, les effets de son don sont évidents, et c’est ce qui le motive à poursuivre son engagement. « Je me souviens de la première lauréate, Anne-Marie. Elle était vraiment enchantée! s'exclame-t-il. Elle m’a dit que ça l’a aidée à se discipliner, et à terminer ses études. » Cette première expérience l’a incité à continuer de remettre la Bourse Marien-Brochu.
Cette année, il l’a destinée aux étudiants-parents de l’ESG UQAM. « Je trouvais ça essentiel. Ce sont des personnes qui ont des besoins plus importants, et qui doivent passer beaucoup de temps avec leur enfant. Ça leur enlève du temps pour faire autre chose, comme travailler », mentionne Marien Brochu. Convaincu de l’importance de l’éducation, ce donateur considère qu’il gagne énormément à donner. « C’est très enrichissant. Si mon petit geste permet à une personne d’obtenir son diplôme, j’aurai accompli quelque chose, affirme-t-il. On devrait tous poser des gestes concrets pour aider les autres. »
Crédit photo : Nathalie St-Pierre
Publié le 10 décembre 2018