Juste Rajaonson,
boursier devenu donateur
C’est le 15 novembre, lors de la Journée nationale de la philanthropie, que Juste Rajaonson est entré en contact avec la Fondation. Il venait de recevoir un courriel de remerciement accompagné du témoignage de Katherine Lapointe, qui l’a ramené quelques années en arrière alors qu’il étudiait lui-même à l’UQAM. « Ça m’a rappelé mon parcours et la chance que j’ai eu de bénéficier des bourses de la Fondation de l’UQAM », explique le diplômé du doctorat en études urbaines.
Originaire de Madagascar, Juste Rajaonson a toujours été fasciné par les grandes villes. « Vivre dans une grande ville, c’est un rêve que j’ai réalisé quand je suis venu étudier à l’Université de Montréal en géographie environnementale. » Après son baccalauréat et quelques années à travailler dans le milieu communautaire, il entre en contact avec un professeur de l’UQAM et découvre la recherche. « J’ai donc choisi de poursuivre mes études à la maîtrise et au doctorat où je me suis spécialisé dans les méthodes d’évaluation du développement durable, souligne-t-il. »
Se démarquant par son engagement et par ses excellents résultats, Juste reçoit plusieurs bourses de la Fondation : une Bourse de doctorat de l’ESG UQAM, une bourse Hydro-Québec et une Bourse de la Fondation J.A. DeSève. « Ça a été un deuxième départ pour moi, explique le lauréat. Ça m’a appris à persévérer en plus de m’apporter beaucoup de fierté. »
Aujourd’hui, Juste met son expertise acquise à l’UQAM au profit de différents milieux : au sein du groupe de travail des sous-ministres fédéraux sur l’innovation, à Développement économique Canada, à l’Université de Montréal comme chargé de cours, à la Société de transport de Montréal ainsi qu’au Conseil interculturel de Montréal. « Pour moi, c’est important de partager mon expertise et de contribuer à la société de demain », souligne-t-il.
En plus de donner du temps, Juste Rajaonson soutient financièrement le Fonds de bourses du Département d’études urbaines et touristiques depuis 2016 afin de soutenir ceux et celles qui suivent un parcours semblable au sien. « Pour toutes sortes de raisons, on n’est pas toujours le meilleur de soi-même, mais il faut se rappeler que le nous d’aujourd’hui ne définit pas le nous de demain, précise-t-il. Je veux donner à la relève un coup de pouce, donner un élan aux étudiants et étudiantes pour qu’ils et elles puissent continuer et arriver à leurs fins. »
Publié le 12 mars 2020