Marjolaine Lamontagne | Faire boule de neige

On dit souvent que les bourses changent la vie des étudiants et étudiantes et Marjolaine Lamontagne en est un bon exemple! À la fin de ses études collégiales, alors qu’elle prévoyait prendre une année sabbatique le temps de souffler un peu, elle reçoit une lettre de l’UQAM qui lui annonce qu’elle remporte une bourse d’entrée. « C’est là que j’ai décidé de rentrer à l’université en septembre plutôt que de faire une pause », explique la lauréate de cette bourse réservée aux personnes s’étant illustrées au cégep.

En septembre 2014, elle commence ses études au baccalauréat en relations internationales et droit international. « C’est un baccalauréat que j’ai absolument adoré et qui a élargi mes perspectives sur les enjeux mondiaux. » Passionnée de politique internationale, elle poursuit ensuite à la maîtrise en science politique et se spécialise en paradiplomatie.

Après un bac et une maîtrise bien remplis, celle qui vient d’entamer un doctorat en science politique à l’Université McGill ne regrette pas du tout de ne finalement pas avoir fait une pause entre le cégep et l’université : « J’ai tellement eu de bonnes opportunités que j’aurais peut-être ratées si j’étais arrivée un an plus tard. » Simulations de l’ONU au Japon et à New York, de l’OACI à Montréal, concours de plaidoirie Charles Rousseau au Bénin, codirection d’un ouvrage sur la paradiplomatie avec son directeur de maîtrise Justin Massie, implication au sein du groupe UQAM Amnistie internationale et de son association étudiante… on peut dire qu’elle a su profiter de son passage à l’UQAM!

En plus de s’illustrer par ses engagements parascolaires, Marjolaine se démarque par de bons résultats qui lui valent plusieurs bourses : la Bourse Coop UQAM, la Bourse des diplômés UQAM de la Banque Nationale ainsi que la Bourse Sarah-Farhoud-Hentsch-et-Thierry-Hentsch. « Ça m’a non seulement permis de participer à des simulations, comme celle de Kobe au Japon, mais ça m’a aussi permis d’obtenir une bourse du CRSH et une autre du FRQSC qui ont couvert toute ma maîtrise, puis une bourse doctorale du FRQSC et une autre bourse de plus de 50 000 $ à McGill, souligne-t-elle. Les bourses de la Fondation, ça grossit et ça fait boule de neige. »

Grâce aux bourses qu’elle a reçues alors qu’elle était à l’UQAM, Marjolaine a pu s’engager fermement dans le champ de la recherche et envisage de devenir professeure. « En ce moment, je suis en mode le tout pour le tout. J’essaie de me tailler une place dans ce monde-là, dit-elle. Je sais qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, mais même si ça dure juste le temps de mon doctorat, j’aurai fait ce qui me passionne dans la vie, et on verra après! »

Publié le 15 novembre 2020

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