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Brian Myles | Gouverneur du cabinet de la campagne 100 millions d’idées

Brian Myles
gouverneur du cabinet de campagne 100 millions d'idées

Lire, écrire et se renseigner, c’est un métier? Quand il était jeune, Brian Myles pensait que c’était trop beau pour être vrai, mais le temps lui aura prouvé le contraire. Après des études collégiales en administration, il choisit l’UQAM pour étudier son métier de rêve. C’est au Montréal Campus qu’il fait ses premières armes comme journaliste. Une révélation, affirme-t-il.

Le fait de passer de la théorie à la pratique se révèle une véritable école pour toute l’équipe du journal étudiant. « On a mené des enquêtes et couvert plusieurs sujets sur l’UQAM et la société, rappelle-t-il. J’ai eu un fun fou. Ça demeure le seul emploi où j’ai pu danser sur les bureaux! » Après sa sortie de l’UQAM en 1996 (il y reviendra de 2004 à 2008 pour une maîtrise), il commence sa carrière au Devoir où il couvre les affaires judiciaires.

En 2000, l’École des médias le recrute comme chargé de cours, puis comme professeur en 2015. « Enseigner m’a beaucoup appris, note-t-il. J’ai non seulement révisé mes bases, mais j’ai aussi appris à parler en public. Avec 30 paires d’yeux rivées sur toi, tu sais très vite si ça lève ou pas, ton show! » Aujourd’hui, ces apprentissages servent régulièrement à celui qui dirige Le Devoir depuis 6 ans pour orienter son équipe et pour animer les événements publics organisés par le journal.

Double diplômé, chargé de cours puis professeur, Brian Myles reste très attaché à son université. « L’UQAM est un des grands projets de démocratisation du savoir et d’accessibilité à l’éducation supérieure, observe celui qui agit comme gouverneur du cabinet de la campagne majeure 100 millions d’idées. Elle a accueilli beaucoup d’étudiants et d’étudiantes avec des parcours atypiques, qui ne s’imaginaient pas à l’université et qui ont trouvé leur place et fait leur chemin au Québec. J’en fais partie. »

En plus de participer au rayonnement des projets de la campagne, il crée une bourse d’études pour la relève en journalisme. À ses boursiers et boursières, il s’assure de prodiguer les conseils qu’il aurait aimé recevoir comme étudiant : « J’ai déjà douté de ma capacité à tailler ma place au soleil, conclut-il. Je veux les rassurer en leur disant qu’il y a toujours de l’avenir quand on s’accroche à nos rêves et qu’on est persévérant. »

Publié le 6 avril 2022

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